Achat immobilier à l’étranger : les motivations fiscales

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Achat immobilier à l’étranger : les motivations fiscales

Acheter à des prix plus accessibles que dans l’Hexagone et bénéficier d’avantages fiscaux locaux sont les motivations des retraités. Après la baisse générale du prix de la pierre dans certains pays, de nouvelles opportunités d’investissement apparaissent sur des marchés qui redémarrent.

L’immobilier est lié à la santé de l’économie. La croissance, l’offre et la demande, la fiscalité… En France, les conditions de ces fondamentaux ne sont pas toujours favorables. À l’étranger, dans certains pays, ces secteurs sont plus dynamiques et pèsent en faveur d’un investissement immobilier.

Jusqu’en 2008, au moment où est apparue la crise financière, la motivation première pour s’installer à l’étranger était d’ordre climatique mais elle concernait davantage les retraités de classe aisée. Aujourd’hui, le phénomène sociologique est nouveau et intéresse tout le monde, avec la recherche d’un coût de la vie plus faible. La crise a fait basculer la motivation des retraités d’un critère de qualité de vie vers un critère financier. »

À long ou à court terme, acheter à l’étranger ouvre aussi une fenêtre d’opportunités. Certains pays recèlent de gisements de plus-values et de rentabilités locatives attractives.

À titre d’exemple, en Thaïlande, les rendements locatifs peuvent atteindre jusqu’à 10 % par an (1). L’Indonésie peut offrir un rendement de l’ordre de 8 % net. (2) Aux États-Unis, il ne dépasse pas les 3,8 % brut en moyenne sauf à DETROIT de l'ordre de 14 % en SECTION HUIT. À l’échelle nationale, il oscille entre 2,5 % et 7 %.(3) 

« Les motivations fiscales sont réelles car dans de nombreux pays la taxe foncière et la taxe d’habitation n’existent pas. Un retraité qui veut s’expatrier peut bénéficier aujourd’hui d’une réduction fiscale sur son impôt sur le revenu. Au Maroc, il ne paiera que 20 % de celui-ci, idem en Tunisie, à l’île Maurice, il paiera 15 %. Et au Portugal ,où beaucoup de retraités s’installent pour le pouvoir d’achat, l’exonération fiscale est de 100 % pendant dix ans pour les salariés du privé », précise Thierry Cortey, gérant de Sunfim, agence spécialisée en produits immobiliers à l’étranger.

En Europe, les efforts des États pour faciliter l’accès aux investisseurs étrangers sont également encouragés par Bruxelles. Cette année, quelques changements réglementaires devraient provoquer de nouveaux mouvements.

« À partir d’août 2015, la mise en place de la réglementation européenne sur les successions aura une incidence sur les Français qui achètent à l’étranger. Un expatrié pourra décider de soumettre au droit français la transmission de son bien immobilier situé hors de France. Il pourra aussi soumettre au droit étranger celui qu’il possède en France. Concrètement, cela impliquera certainement davantage de mouvements et de domiciliations à l’étranger avec des droits plus favorables fiscalement », explique Maître Yamada, avocat au barreau de Paris, spécialiste en droit de la famille, des personnes et du patrimoine.

Source ING DIRECT

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